Musées : les bons plans
Qui souhaite visiter un musée à Berne n’a que l’embarras du choix : des expositions temporaires mondialement connues aux petites collections privées en passant par les manifestations interactives, voici un petit aperçu de ce qu’offre la capitale fédérale.
Le quartier des musées est un lieu où se rencontrent culture, histoire, science, art et innovation, et où impressions et émotions se mêlent pour créer une interaction vivante et inspirante. Au total, onze institutions font partie de ce réseau.
Le Musée de la communication
Ici, aucune mention « Ne pas toucher s’il vous plaît » : au Musée de la communication, le public est cordialement invité à participer et à tester ! Vivre la communication de manière innovante et interactive, c’est la devise de ce musée qui s’est vu décerner en 2019 le Prix du Musée du Conseil de l’Europe. Le Musée de la communication fait partie du quartier des musées.
Le saviez-vous ?
« Ça tourne. Silence s’il vous plaît...Action ! » On se croirait presque dans un studio de cinéma lorsqu’on pénètre dans le « karaoké cinématographique » pour y rejouer une scène du Seigneur des Anneaux. Comme les acteurs, on a un peu le trac. Petits et grands se donnent beaucoup de mal pour jouer leur rôle ! Pas étonnant que cette attraction rencontre un franc succès au Musée de la communication, connu pour ses expositions ludiques.
Massen – Foules – Crowds
Dans notre vie quotidienne, nous évoluons parfois consciemment, comme lors d’un match de foot, ou inconsciemment, comme au sein d’une foule en gare de Berne. Souvent, les personnes composant une foule n’ont rien à voir les unes avec les autres, néanmoins nous les percevons comme un tout, comme un ensemble. Au Musée de la communication, l’exposition « Massen – Foules – Crowds » aborde le thème passionnant de la foule humaine et interroge son image négative, sous plusieurs angles. Comment contrôler les foules et éviter les situations dangereuses ? Quelles dynamiques les foules développent-elles sur Internet et les réseaux sociaux ? Initialement conçue et présentée à Paris, cette exposition à succès, explore de manière impressionnante ces questions et bien d’autres encore.
Le Musée d’Histoire de Berne
Y a-t-il un château sur la Helvetiaplatz ? Pourtant, ce n’est pas une princesse qui habite cet impressionnant édifice aux tours richement décorées, c’est le plus important musée de culture et d’histoire en Suisse. En plus des expositions permanentes, ce musée met aussi constamment en lumière des thèmes de l’histoire qui sont encore d’actualité aujourd’hui, au travers d’expositions temporaires. Le Musée d’Histoire de Berne fait partie du quartier des musées.
Le saviez-vous ?
Au-dessus du troisième étage du musée, vous pouvez entrer dans la tour Belvedere qui offre une vue féérique. Cette vue s’étend des Alpes blanches comme neige au sud-est au Palais fédéral en englobant le jardin des roses et la Collégiale. Mais pas d’inquiétude, contrairement à Raiponce, vous pourrez facilement quitter la tour en redescendant l’escalier en colimaçon.
« Les laissé.e.s-pour-compte du bonheur » au Musée d’histoire de Berne
Minimum 50’000, c’est le nombre de personnes concernées par des mesures de coercition à des fins d’assistance dans le canton de Berne jusque dans les années 1970. Autant de vies d’enfants, d’adolescents et même d’adultes fortement influencées par des placements et des mesures répressives durant cette période. Le film suisse « Der Verdingbub » (2011) notamment a attiré l’attention sur le sujet dans tout le pays et fait entendre les voix des personnes concernées. L’exposition « Les laissé.e.s-pour-compte du bonheur. Mesures de coercition à des fins d’assistance, à Berne et en Suisse » au Musée d’histoire de Berne offre une nouvelle occasion de se pencher sur ce sombre chapitre, en mettant en lumière les destins et histoires de cinq personnes. La visite incite à la réflexion et invite à replacer ce qui s’est passé dans le contexte actuel.
Avec le pass thématique du Quartier des musées « Grönland x Grönland », il est possible de découvrir les deux expositions temporaires – « Grönland en vue ! » au Musée d’histoire de Berne et « Grönland. Tout va changer » au Musée alpin – pour le prix d’une seule.
Le Musée d’Einstein
Ce musée unique fait partie du Musée d’Histoire de Berne et dispose de la plus grande collection au monde consacrée à Albert Einstein. Ce dernier a en effet passé sept ans de sa vie à Berne et ce qui en est ressorti est aujourd’hui connu dans le monde entier : la théorie de la relativité. L’exposition dévoile aux visiteurs le Einstein physicien de génie, l’époux et le père et aborde ses découvertes de manière passionnante dans le contexte mondial de l’époque. Le Musée d’Einstein fait partie du quartier des musées.
Le saviez-vous ?
Une photo vaut particulièrement la peine qu’on s’y attarde : c’est un grand cliché accroché au mur qui date des années 1890 où on voit la salle de classe du petit Albert qui vivait alors à Munich. Tous ses camarades regardent solennellement l’appareil, comme on avait coutume de le faire à l’époque. Un seul sourit : le jeune Einstein. Visiblement, ce génie aimait déjà dès son plus jeune âge défier l’autorité. C’est en tout cas ce que laisse supposer ce regard malicieux.
Le Zentrum Paul Klee
Rien que le bâtiment construit par Renzo Piano vaut le déplacement. Mais l’impressionnante architecture n’est de loin pas la seule attraction à voir au Zentrum Paul Klee ! On y trouve en effet la plus grande collection au monde consacrée à l’artiste Paul Klee, dont une sélection d’environ 80 œuvres est visible dans une exposition permanente. Et le Creaviva permet aux plus petits de faire leurs premiers pas artistiques grâce à des expositions interactives.
Le saviez-vous ?
Au bout le Zentrum Paul Klee, sous le troisième arc du bâtiment de Renzo Piano, se trouve une œuvre haute en couleur, aménagée par le couple d’artistes Sabina Lang et Daniel Baumann qu’il faut absolument visiter. Pas besoin de billet pour cela, vous pouvez librement utiliser la pièce pour lire, écouter, grimper sur les modules, faire une pause, papoter ou être là tout simplement.
Anni Albers. Constructing Textiles
Il n’y a pas qu’à Saint-Gall, connue pour sa magnifique dentelle, que l’on peut admirer de l’art textile, mais aussi au Zentrum Paul Klee à Berne jusqu’à fin février 2026. Le musée propose une exposition de classe mondiale avec les œuvres d’Anni Albers -l’une des figures de proue du XXe siècle dans le domaine du design et de l’art textile. Son travail se caractérise par le développement de tissus inédits et l’utilisation de textiles comme éléments architecturaux. Du reste : Anni Albers était une étudiante de Paul Klee au Bauhaus dans les années 1920. Il est donc tout à fait naturel que leurs œuvres soient exposées 100 ans plus tard au Zentrum Paul Klee.
Le Musée des Beaux-Arts de Berne
Le Musée des Beaux-Arts de Berne jouit d’une renommée internationale grâce à ses œuvres allant de Piccasso à Oppenheim en passant par Hodler. Il est un des plus vieux musées d’art de Suisse. Que ce soit pour venir voir les classiques ou une exposition spéciale, les amateurs d’art ne sont jamais déçus dans ce musée.
Le saviez-vous ?
Adolf Wölfli (1864-1930) n’aurait jamais pensé qu’un jour on exposerait ses dessins dans un musée ; lui, l’enfant arraché à sa famille qui a grandi dans l’Emmental et qui a fini par atterrir à la clinique psychiatrique de la Waldau pour schizophrénie. Dans sa cellule, il remplit des milliers de pages d’images, d’ébauches, de mots, de notes de musique, se créant ainsi son propre univers. Aujourd’hui, ses dessins et ses collages artistiques sont collectionnés et exposés partout dans le monde et représentent une collection prestigieuse du Musée des Beaux-Arts de Berne où ils sont mis en valeur par la Fondation Adolf Wölfli et sont visibles toute l’année dans diverses expositions.
Kirchner x Kirchner
Le Musée des Beaux-Arts de Berne présentera jusqu’à la mi-janvier 2026 près de 62 pièces de l’expressionniste allemand Ernst Ludwig Kirchner datant de la période 1908 – 1933 dans le cadre de l’exposition temporaire Kirchner x Kirchner. Cette exposition retrace le regard de l’artiste du XXe siècle sur sa propre œuvre. Les amateurs d’art peuvent s’attendre à vivre un grand moment, car les deux peintures à l’huile monumentales « Alpsonntag. Szene am Brunnen » et « Sonntag der Bergbauern » seront réunies et pourraient être contemplées ensemble pour la première fois depuis plus de 90 ans. À cet effet, l’œuvre « Sonntag der Bergbauern » a entrepris un long voyage : elle est en effet normalement exposée à la Chancellerie fédérale allemande à Berlin.
Alps
L’Alps (Musée Alpin Suisse) aborde le sujet de la montagne sous toutes ses facettes. Outre l’exposition axée sur l’histoire, des thèmes d’actualités autour du changement climatique, du tourisme, de l’identité, de la mobilité et du développement territorial sont également mis en avant. Vous serez cordialement invités à participer activement. L’Alps fait partie du quartier des musées.
Le saviez-vous ?
Pas le temps de chômer dans ce musée : 1500 kgs de bois attendent d’être taillés en bardeau. Les visiteurs peuvent, et même doivent, mettre la main à la pâte et ainsi aider à tavillonner des parties du musée et des cabanes de montagne selon la tradition ancestrale.
Le Groenland. Tout devient différent
Une île située très au nord, avec beaucoup de neige, des températures hivernales et des Inuits comme habitant-e-s, voici la connaissance de base que la plupart des gens ont sur le Groenland. On oublie un peu vite que la région autonome du Danemark est aussi confrontée au changement climatique et à ses conséquences. Les hausses de température, la fonte des icebergs et l’augmentation du nombre de touristes modifient le mode de vie d’un groupe entier de population. Les films projetés au Musée alpin suisse (Alps) explorent ces dilemmes et contradictions, et montre de manière impressionnante les différentes facettes du Groenland, sans devoir prendre l’avion avec des bottes d’hiver et une épaisse doudoune.
Avec le pass thématique du Quartier des musées « Grönland x Grönland », il est possible de découvrir les deux expositions temporaires – « Grönland en vue ! » au Musée d’histoire de Berne et « Grönland. Tout va changer » au Musée alpin – pour le prix d’une seule.
Le Musée d’Histoire naturelle de Berne
Chaque enfant ou presque à Berne reconnaît le Musée d’Histoire naturelle grâce à l’éléphant en or sur le toit. Des animaux empaillés d’ici et d’Afrique à l’immense squelette de rorqual en passant par une collection impressionnante de cristaux géants, l’offre diversifiée du Musée d’Histoire naturelle de Berne a de quoi transformer un jour de pluie à Berne en petite aventure. Le Musée d’Histoire naturelle de Berne fait partie du quartier des musées.
Le saviez-vous ?
Barry, le légendaire Saint-Bernard, est sans doute l’animal empaillé le plus célèbre du musée. Ce fidèle chien de sauvetage a vécu il y a plus de 200 ans à l’Hospice du Grand-Saint-Bernard, à près de 2500 mètres au-dessus du niveau de la mer. Été comme hiver, le passage du col était périlleux à l’époque, de nombreuses personnes chutèrent ou furent surprises par une tempête de neige. Voilà pourquoi la présence de Barry était si importante ! Il fut une aide lors des sauvetages et aurait sauvé la vie d’une quarantaine de personnes. Il était ainsi de son vivant déjà une légende. En hommage à ses actes héroïques, on décida en 2014 de l’exposer de manière permanente dans une vitrine en or.
Allô la Terre! – Le climat en mutation
Sur une surface de 630 mètres carrés, l’exposition invite les visiteurs à un passionnant voyage dans le temps à travers l’histoire de la Terre, en faisant le lien entre le changement climatique, le passé de notre planète et notre destin. Malgré la gravité du sujet, l’exposition donne espoir : elle montre comment inverser la tendance et surmonter la crise climatique actuelle. Les visiteurs en apprendront plus sur les causes du réchauffement et seront accompagnés tout au long de leur visite par d’impressionnantes mises en scène qui mettront l’accent sur des situations inhabituelles et aiguiseront notre regard sur la Terre, notre « chez-nous » vieux de plusieurs millions d’années.
La Kunsthalle Bern
L’histoire de l’art a été écrite ici : sous la direction du légendaire Harald Szeemann, la Kunsthalle connut une renommée internationale au plus tard lorsqu’elle fut le premier bâtiment à être emballé par l’artiste d’empaquetage Christo. La Kunsthalle continue d’être une plateforme importante de l’art contemporain qui fait battre les cœurs d’artistes. La Kunsthalle fait partie du quartier des musées.
Le saviez-vous ?
À l’origine, le bar Module#5, attenant au bâtiment principal est un cadeau temporaire pour le 100e anniversaire de la Kunsthalle. Mais les Bernois portent tellement dans leur cœur cette réalisation du couple d’artistes Lang/Baumann, avec sa vue romantique sur la vieille ville de Berne et ses boissons envoûtantes, que l’exploitation du bar a été prolongée jusqu’en 2021 minimum. Durant les mois les plus chauds (de mai à octobre), le tout Berne se presse pour y prendre l’apéro.
Nouveau concept pour la Kunsthalle de Berne
Nouvelle directrice des lieux, iLiana Fokianaki ouvre de nouvelles voies avec son équipe. Sa philosophie est qu’une institution n’a pas que quatre murs mais diverses surfaces vivantes, une sorte de tentacule au potentiel élevé. Exemple avec le jardin situé derrière le bâtiment chargé d’histoire : désormais, lui aussi sera animé par de l’art en plein air et différents programmes inspirés du principe de la permaculture. Et si une institution culturelle suivait ce principe de durabilité, développement, soin, « sans déchets » ? Le programme « Back to the Future » se penche sur cette question.
La Maison d’Einstein
C’est quand il vivait à Berne qu’Albert Einstein développa une des théories les plus importantes et les plus célèbres de l’histoire de la physique : la théorie de la relativité. Aujourd’hui encore, le physicien fait son apparition à plusieurs endroits de la ville. Mais c’est à la Maison Einstein, à la Kramgasse 49 qu’on est au plus près du grand scientifique.
Le saviez-vous ?
Lorsque Einstein vivait à Berne, il n’était pas un éminent professeur exerçant à l’Université de Berne ; au contraire, il avait un métier extrêmement ennuyeux et mal payé au Bureau fédéral de la propriété intellectuelle de Berne. Sa tâche consistait à tester les inventions pour qu’elles puissent être brevetées. Comme il le disait lui-même, c’était un « travail de cordonnier ». Pourtant, ce travail lui a permis d’assurer un revenu mensuel grâce auquel il a pu faire venir sa fiancée, Mileva Maric, à Berne pour enfin l’épouser.
Musée Franz Gertsch
Une collection aussi complète est unique pour des artistes de renom. En parallèle des peintures et des gravures sur bois, pour la plupart de grand format, de l’artiste suisse mondialement connu Franz Gertsch, on y présente surtout des expositions temporaires d’art contemporain de Suisse et de l’étranger où l’accent est mis sur les peintures figuratives, les arts graphiques et le dessin.
Le saviez-vous ?
La réalité pour Franz Gertsch n’est pas seulement synonyme de défi dans la peinture, mais aussi de défi conceptuel. Qu’il s’agisse de photos, ou de projections de diapositives, les images suivent toute une certaine logique dont le but est la cohérence absolue de tous les éléments. Les gravures sur bois ont une importance particulière dans l’œuvre de Franz Gertsch. Avec une précision d’exécution inconnue jusqu’à présent et dans des formats gigantesques qui, rien que pour la fabrication du papier, atteignent les limites du possible, Gertsch a ouvert de nouvelles dimensions avec ce médium traditionnel.
Alois Lichtsteiner : Ce n’est pas ce que c’est
De la couleur, des nuances de gris, puis de la couleur à nouveau : pour la première fois, le peintre, graveur et créateur d’objets suisse Alois Lichtsteiner présente un nombre monumental d’œuvres qui marquent les moments cruciaux de sa quête en matière de peinture. Dans l’exposition temporaire actuelle du musée Franz Gertsch, les visiteurs se replongent dans les années 1980 et découvrent comment l’art pictural de l’artiste a évolué au fil des ans. Depuis 2011, ses peintures ont retrouvé leurs couleurs - mais qu’en était-il auparavant ? Les visiteurs sont exposés aux grandes questions de la peinture. Ils sont invités à regarder et à s’interroger.
Kunsthaus Langenthal
Le Kunsthaus Langenthal expose de l’art contemporain en mettant l’accent sur l’art suisse actuel. Pendant l’exposition de groupe, des questions d’actualité sont abordées et, en parallèle, des manifestations mettent régulièrement en lumière les thèmes les plus divers. Qu’il s’agisse de performances, d’art pour les familles ou de visites guidées littéraires, le Kunsthaus Langenthal fait battre le cœur des amateurs de culture.
Le saviez-vous ?
Le bâtiment qui abrite les œuvres d’art a une histoire lointaine à raconter. De 1790 à 1808, le bâtiment de style baroque tardif avec ses quatre horloges historiques à quatre sonneries a été construit par Joseph Putschert. Réputée pour ses talents de bâtisseurs, la famille Putschert possédait une grande notoriété au XVIIIe et au début du XIXe siècle.
Musée Vreneli
Le musée Vreneli fait revivre l'un des chants populaires suisses les plus connus. L'histoire d'amour tragique de Vreneli et de Simes Hans-Joggeli peut être retracée dans les pièces de la maison historique. Enrichis d'objets traditionnels et conservés avec amour, les visiteurs voyagent dans le 18e siècle.
Le saviez-vous ?
Le musée Vreneli abrite un ménage complet pour sept personnes. En parcourant les pièces, on s'étonne de voir comment une famille aussi nombreuse a pu vivre dans des conditions aussi étroites. On peut notamment y voir le lit des parents. Il est minuscule, car autrefois, les gens ne se couchaient pas entièrement dans le lit. Cela n'était possible que dans un cercueil.
Musée du château de Laupen
« Il n’y aurait pas de Berne sans Laupen ! » En effet, cette petite bourgade joue un rôle essentiel dans la formation de la ville fédérale que l’on connaît aujourd’hui. C’est notamment dans le château millénaire qu’on peut encore à l’heure actuelle sentir les traces de la célèbre bataille de Laupen. L’exposition permet de se rendre compte de la vie telle qu’elle était autrefois et raconte l’histoire passionnante de la ville, du siège de onze jours au XIVe siècle à aujourd’hui.
Le saviez-vous ?
Le musée abrite également la tour de prisons. À son rez-de-chaussée est narrée la triste histoire de Barbara Weber, autrefois nommée « l’infanticide ». Elle fut enfermée dans une « caisse pour meurtrier » (cellule) que l’on peut visiter aujourd’hui encore.
Les visites guidées publiques du château de Laupen sont rares. Il est donc impératif de noter dès maintenant la prochaine date dans le calendrier.
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